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 Me laisse pas | VAAN

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Leven E. Woodley
Admin
Leven E. Woodley

❝ Diary : Me laisse pas | VAAN Tumblr_mhmj8tyEZQ1qmxnz7o1_500
Don't let me go
❝ Âge : 28 ans
❝ Situation : Instable
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❝ Lettres postées : 116
❝ En ville depuis : 01/07/2013
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MessageSujet: Me laisse pas | VAAN   Me laisse pas | VAAN EmptyMer 17 Juil - 9:32




Help me, I need you


Je suis dans ma cellule, encore et toujours. Mes mains sont posées, croisées sur ma poitrine, mes pieds serrés l’un contre l’autre. Je fixe le plafond. Pourquoi n’ai-je que 40 carreaux ? Je sais que ma voisine de cellule en possède 48 … Je … Je trouve ça dégueulasse. Ça veut dire qu’elle a une cellule plus importante que la mienne. Je n’aime pas cette idée. Il faut que je me la sorte de la tête. Bref. Je continue à scruter ce plafond qui est pourtant le même depuis des années. Qu’est-ce que je cherche en regardant ainsi ? Je ne sais pas moi-même. Peut-être tout simplement un signe ? Quel genre de signe … Aucune idée. Bref je rêvasse. Et tant mieux parce que dans ces moments-là, Gemma n’est pas. Elle n’est qu’un mauvais souvenir et je profite de mes moments de solitude psychologique. A vrai dire je suis exténuée. J’ai des cernes sous les yeux, mes joues se creusent un peu plus chaque jour. Je n’ai pas faim. Mon corps ne veut pas manger. J’ai pourtant essayé, mais je n’ai rien gardé. Il faut que je sorte. J’appelle un infirmier qui veuille sur nos cellules. Il arrive et me demande ce que je veux. Je lui explique que j’ai besoin de voir le Docteur Gilbert. Il m’assure qu’il va le chercher. Je me rallonge sur ma paillasse et recommence à scruter ces carreaux. Putain ça me fais chier de n’en avoir que 40. Je n’aime pas les chiffres ronds et encore moins le chiffres paires. J’aime tous les autres. J’entends la porte de ma cellule s’ouvrir et se fermer. Le Docteur s’assoit à côté de moi. « Je n’ai que 40 carreaux docteur. » « Je sais. » Je me relève et le fixe. « Puis-je sortir ? J’en ai besoin. » « Je ne sais, tu n’es pas stable en ce moment Leven. Tu devrais rester un peu ici, au calme. » Je jette mon poing contre le mur en béton à côté de moi. « MAIS JE VEUX SORTIR ! » Je me calme en respirant un grand coup. « J’ai besoin de voir la lumière du soleil. S’il vous plait. » Il me regarde intensément, il sait que je ne suis pas une menteuse, j’ai besoin de sortir. C’est avec regret qu’il me donne la permission de quitter le centre pour une heure. Je le remercie, le comble d’un ravissant sourire et me précipite vers la sortie. Une fois dehors, le soleil se jette sur ma peau et je me stoppe. J’ouvre les bras, ferme les yeux et rejette la tête en arrière. C’est ça que je voulais. Je m’imprègne de cette douce chaleur. J’aime le soleil. Je reprends ma route direction le centre-ville. Je n’ai qu’une heure aussi je ne peux aller beaucoup plus loin.

Une fois en ville, je continue de marcher les mains dans les poches de mon short en jean. Les lunettes de soleil que m’a prêté le docteur sont géniales. Je souris aux passants, bref tout se passe bien. Mais c’est dans ce genre de moment que Gemma fait son apparition. Pourquoi maintenant ? Alors que tout se déroulait comme sur des roulettes ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il qu’au moment où je croise une femme de la cinquantaine, je pête un câble. Elle porte un chapeau à plumes. Je ne supporte pas les chapeaux à plumes. Je lui saute dessus sauvagement, en hurlant. Instinctivement, je lui saute à la gorge tel un pitbull. Mes deux mains bien encastrées sur sa gorge ridée, j’appuie fort sur la petite bosse de son cou. Je sais que c’est ce qui est le plus douloureux et le plus efficace. Un sourire macabre est figé sur mon visage alors qu’elle me regarde incrédule. Grâce à la vision panoramique dont les humains sont dotés, je vois du coin de l’œil que des gens se ruent sur nous mais peu importe. « Les gens qui portent des chapeaux à plumes doivent tous crever. » J’aimerais m’excuser et m’arrêter mais c’est impossible, ce n’est pas moi qui contrôle. Pardonnez-moi vieille dame.




© charney

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MessageSujet: Re: Me laisse pas | VAAN   Me laisse pas | VAAN EmptySam 20 Juil - 0:01






The Ceiling Can't Hold Us



Regarder des vidéos sur youtube, c’était mon occupation principale lorsque la caserne était trop calme. Rien à faire, mais obligé de rester là, je rattrapais mon retard sur Dailygrace tout en commentant les exploits de chats jouant un remake de Matrix. Un appel vint finalement perturber mon quotidien, un vieil homme n’arrivait apparemment plus à ouvrir sa porte et se retrouvait coincer chez lui. Je m’y rendais avec un collègue et résolvais le problème assez vite, puisque ce dernier n’était qu’un paillasson coincé sous la porte. En descendant de l’appartement, j’entendais un hurlement féminin à quelques rues de là, et, réflexe de pompier j’imagine, m’élançais pour en trouver la source. Là, je trouvais une horde de piétons agités, et une voiture de police tout près, dont sortais un policier affolé, sortant son arme avec agitation. Ça allait mal tourner, je le sentais. Je pénétrais la foule à toute vitesse, et découvrais Leven, une patiente de l’hôpital psychiatrique de Cherokee que j'avais déjà croisé à quelques reprises en allant voir une autre patiente un peu sénile. Je ne m'étais jusqu'alors pas renseigné sur le problème de Leven, ce jour-là semblait tout indiqué pour satisfaire ma curiosité.

Que faisait-elle dehors, et plus important encore, que faisait-elle avec ses mains autour du cou de cette dame ? Les réponses devraient attendre, nul doute que sa victime ne devait pas être à son meilleur confort sur le moment. Je poussais les quelques gaillards qui tentaient de pousser la brune, et l’attrapais avec force, dégageant la demoiselle alors que le policier braquait son arme sur moi, ou plus précisément, sur Leven, que je tenais dans mes bras. « C’est bon, je m’en occupe, baissez votre arme et prenez soin de madame » lançai-je d’une voix autoritaire en désignant la pauvre femme immobile sur le trottoir. « Prenez son pouls, vite, aidez-la bon sang ! » repris-je avec tout autant d’importance dans la voix. L’officier me lançait un regard hésitant, auquel je répondais en fronçant les sourcils, et il finit donc par s’exécuter. Je tenais toujours la brune et m’écartais lorsque le policier m’affirmait que sa cible était en bonne santé, sonné et marqué au cou, mais bien vivante. « Tu t’es échappé ? Qu’es-ce que tu fais là ? Pourquoi t’as attaqué cette femme ? » lui demandais-je en serrant ses frêles épaules.






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