Sujet: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Lun 8 Juil - 10:14
Dilemme
Vann & Jill
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Je ne supportais plus cette chambre, ni même cet affreux motel qui embaumait la vieillerie à plein nez. La peinture s'effritait par endroit, et la faible lueur de la lampe ne cessait de s'emballer, sans compter les incessantes secousses des trains qui défilaient à longueur de journée. De puis mon arrivée à Cherokee, je n'avais guère pris un peu de temps pour profiter des meurs de la ville, bien au contraire, je restais cloîtrée entre ces quatre murs miteux afin de consulter de plus près les dossiers qu'Ezéchiel m'avait remis en mains propre.
La propriété numéro une était de retrouver Vann White, un ancien joueur de Hockey de 32 ans aujourd'hui devenu pompier, qui serait devenu une grosse gêne pour Clyde et Johnson, deux espèces de mafieux aurait misé gros sur la défaite de son équipe. Mais, visiblement le jeune homme ne savais pas vraiment où il mettait les pieds, et amena son équipe à la victoire. Il leur fit alors perdre une sommes faramineuse d'argent se résumant à quelques millions de dollars, et pour deux guignols qui se firent des couilles en or sur des paris, c'est une véritable humiliation. Par conséquent, Ezechiel m'avait expressément demandé de me débarrasser de lui au plus vite si nous voulions éviter les ennuis avec eux. De plus, nous étions promis une magnifique récompense pour sa tête.
Voilà des jours que je relisais les dossiers afin de mieux cerner ma victime. Je ne tardai pas à retrouver sa trace grâce aux informations que m'avais fourni Ezechiel. Il ne me restai plus qu'à aller sur le terrain pour organiser mon travail. Les infos que j'avais recueilli sur Vann m'étaient précieuses. Je compris très vite que c'était un grand sportif, et en analysant de plus près itinéraires je parvins minutieusement à établir son emplois du temps.Il ne me restais plus qu'à l'approcher afin de gagner sa confiance.
Ce jour là, l'envie lui prit de faire quelques brasses, et donc tout comme lui, je me retrouvai à la piscine municipale de Cherokee. Ca tombait bien ! Il faisait une chaleur étouffante, de plus, depuis mon arrivée, je n'avais guère puprendre une peu de temps pour me détendre.
Je me préparai tranquillement, enfilai un bikini rose qui mettait parfaitement en valeur ma silhouette, puis fis doucement glisser une robe en satin rose épousant généreusement mes forme. Une fois prête, je me hâtai d'enfourcher ma moto, puis roula avec aisance jusqu'à la piscine.
Une fois à l'intérieur, je pouvais aisément profiter d'une petite brise qui vint se perdre sur ma joue. Je me réjouis dès lors de constater que la piscine avait été ouverte en plein air, laissant les rayon du soleil scintiller à la surface de l'eau, aussi bleue que les abysses mystérieuses de l'océan Pacifique. Je lovai aussitôt sur un des chaises longues qui longeaient le bord du bassin.
Au bout de trente minutes où je pus agréablement me fondre dans une petite sieste, j'ouvris les yeux et scrutais les alentours. Toujours aucun signe de ma victime, mais je ne m'en plaignais pas moins. Ce n'est que dix minutes plus tard qu'il fit son entrée au bord du bassin. D'habitude, je ne me serais guère plains d'éliminer quelqu'un...mais cette fois-ci, je m'en voulais presque d'avoir à le faire. Mon regard resta figé sur ce somptueux corps qui dessinait sa silhouette... Oh my God... laissai-je échapper dans un profond murmure que seule moi pouvais encore entendre. Ce mec était d'une si rare beauté que mon corps frissonnait déjà de désir pour cet apollon. Je me mordillais la lèvre inférieure lorsque mes yeux se posèrent sur ce torse joliment musclé, puis laissai ensuite échapper un profond soupir.
Ce mec est trop canon pour mourir... pensai-je. Mes pensées et mes envies me hurlaient avec ardeur de lui sauter dessus comme une sauvage, mais mon travail en disait largement le contraire. Je ne pouvais imaginer ce que me réserverait Ezechiel si je m'accorder un moment de tendresse avec une de mes victime...
Ezechiel m'avais toujours dit que le sexe et l'amour n'apporterait rien de bon dans la vie, et surtout avec le travail que je fais. Je me souvins encore de ma relation avec Bastien.... Alors que je m'égarais dans mes pensées, je redescendis très vite sur terre et me complaisais à dévorer cet homme du regard. Même si je devais éliminer cette charmante créature, autant se faire d'abord plaisir, et puis pour le moment, mon travail consistait à observer ma proie avant de la piéger.
J'attendais de voir où il allait bien pouvoir se mettre afin de commencer à l'aborder.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Lun 8 Juil - 21:59
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Ma matinée à la caserne fut plutôt tranquille ce jour-là. Aucun appel, nous nous étions donc occupés, moi et les autres gars, à remplir de la paperasse, avant de nous faire une séance de rameur intensive. Comme toujours, je remportais le jeu d’endurance. Après avoir été un athlète de première division de hockey, c’était assez facile après tout, l’entrainement à cette époque était beaucoup plus sévère que celui que nous imposait le chef de la caserne. Y repenser me rendait assez nostalgique, jusqu’à ce que je me rappelle la raison de la fin de ma carrière, et là, à chaque fois, je préférais oublier, refouler tout ça. J’avais quelques fans qui, encore, me reconnaissait, même ici, à Cherokee, mais très vite, les gens s’y étaient fait, je n’étais pas non plus Justin Bieber de toute façon. Une fois midi passé, je pouvais quitter le travail. Un collègue m’avait demandé de passer chez lui tous les jours pour prendre le courrier pendant ses congés, je faisais donc un petit détour avant d’aller manger avec un ami que je n’avais pas revu depuis quelques temps.
Mais ce jour-là, un profond mal-être semblait s’être immiscé en moi, j’avais beau être dans un lieu public, tous ce qu’il y a de plus fréquenté, je me sentais irrévocablement et, j’en étais sûr, irrémédiablement seul. Ce sentiment s’emparait de moi régulièrement depuis la disparition d’Alyssa, mais il s’était fait bien plus discret à mon arrivée à Cherokee. Peut-être ma vie était-elle devenue trop monotone alors. Peut-être était-il temps que je déménage à nouveau, ou ce symptôme couvrait-il un mal bien plus banal et évident, la solitude. Je ne pouvais cependant pas… pas me résoudre à tourner la page si facilement, ou c’est ce que je me disais. Tous mes proches semblaient trouver ça normal près de 4 ans après la mort de ma femme. Moi ? J’avais l’impression de la tromper rien qu’en adressant la parole à un inconnue que je trouvais attirante. Ma solution lorsque ce mal-être me prenait autrefois, c’était de boire, boire jusqu’à en avoir mal au crâne, et quand je me réveillais, il était partis, me laissant moi et ma gueule de bois en paix, ou ce qui ressemblait du moins à une certaine tranquillité d’esprit.
Hors de question de reprendre cette vieille habitude, l’alcool n’était pas la solution, et je m’étais promis d’avoir la vie exemplaire que j’aurais dû normalement mener à ses côtés, même sans elle. Non, je devais donc trouver quelque chose, un truc qui me ferait du bien, qui éradiquerait cette horrible sensation. Malheureusement, je n’avais aucune idée lumineuse. A la fin du repas, je prenais la voiture et trainais un peu en ville, errant sans but, cherchant quelque chose, mais non, rien, ça ne servait strictement à rien. Autant suivre ma bonne vieille routine. J’avais prévu d’aller faire un tour à la piscine, alors je passais chez moi prendre un maillot, une serviette, et me dirigeais, à pieds, vers la piscine de Cherokee. J’aimais beaucoup ce lieu, il était toujours plein de vie, surtout à cette saison. Les familles s’y rendaient en masse et partaient à l’heure du goûter. Il était environ 15h quand j’arrivais à destination, les enfants occupaient toujours le bassin, munies de leurs brassards voyants et de leur voix fluettes. Je posais ma serviette sur un transat inoccupé tout en enlevant mon T-shirt et mes chaussures bateau, ne gardant que le short de bain bicolore (bisque et bleu nuit) que je m’étais acheté quelques jours plus tôt.
Je m’asseyais au bord de la piscine, trempant mes pieds, me mouillant la nuque, pour enfin y entrer entièrement. Elle était bonne, et je faisais directement une longueur sous l’eau en caressant le fond du bassin afin de ne pas percuter un enfant ou qui que ce soit tout simplement. Mon mal se dissipa légèrement alors que je sortais la tête de l’eau, je laissais mon regard divaguer sur les Cherokiens qui s’étaient égarés jusqu’ici, lorsque mes yeux s’arrêtèrent sur un corps à la ligne parfaite et voluptueuse. Je rougis légèrement en baissant le regard puis jetais à nouveau un œil à la mystérieuse inconnue au bikini rose. Je ne me rappelais pas l’avoir croisé avant en ville, ou même ici, une touriste ? Qu’importe, je… je refaisais ma longueur à la même profondeur dans l’autre sens et une fois arrivée à l’échelle, je remontais sur le bord et allais me poser sur ma serviette. Je secouais légèrement la tête pour enlever quelques gouttes qui logeaient dans mes cheveux, puis m'allongeais et laissais le soleil me sécher, ce qu’il fit assez vite, avant d’attraper… et non, j’avais oublié ma crème solaire, évidemment. J’attrapais mon téléphone nonchalamment et créer une nouvelle note : acheter un tube de biafine.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Mar 9 Juil - 19:54
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J'observai chacun de ses faits et gestes le dévorant sans cesse du regard. Il plongea avec envie dans le bassin et après quelques petites longueur, il se posa sur le bord du bassin, profitant de la délicieuse fraîcheur de l'eau. Je pinçai les lèvres, puis me redressa sur ma chaise. Je scrutait les alentours, puis me leva doucement et m'approcha au bord de l'eau. Je rabattis derrière mon oreille, une mèche de mes cheveux qui vint se perdre sur mon visage au gré du vent. Voyant que le jeune homme se leva pour aller rejoindre sa chaise qui longeait le bord du bassin, il me vint une idée. Je m'avançai lentement, puis m'élançai la tête en avant dans un parfait plongeon. Je nageai ensuite au fond de l'eau jusqu'à l'autre bord, puis sortis discrètement la tête de l'eau, posant délicatement mes mains sur la rive. J'ouvris alors les yeux faisant face à ma victime. Gosh ! il était encore plus canon de près. Je soulevai mon corps afin de m'accouder sur le bord du bassin, laissant ainsi entrevoir généreusement ma poitrine. Mon regard se figea très vite sur le jeune homme. Tiraillée entre l'envie de de me jeter dans ses bras et mon travail, je lui décroche juste un charmant sourire. Un prodigue du Hockey, ici , à Cherokee, quelle agréable surprise.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Mar 9 Juil - 23:22
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La chaleur légèrement humide était de celles qui vous brûlent littéralement la peau en moins de 5 minutes. A cette heure-là, le soleil était des plus agressif, même pour un pompier habitué aux fortes températures, et j'avais autant eu la bêtise d'oublier la crème solaire ET des lunettes de soleil, ou un chapeau. Des objets tout "cons" mais qui m'auraient évité d'avoir l'urgente envie de rentrer chez moi finalement, j'y songeais de plus en plus, me disant qu'au moins, assis à la table de ma salle à manger, j'aurais une vrai raison de me sentir seul. Ironiquement, le karma, ou je ne sais quel autre force mystique, décida de me faire rester, et pour y parvenir, il n'envoya nul autre que la belle au bikini que j'avais aperçus quelques minutes plus tôt. Je sentais le feu, qui attaquait ma peau redoubler, d'intensité lorsque sa voix perça mon dilemme intérieur. "Un prodigue du Hockey, ici , à Cherokee, quelle agréable surprise." lança-t-elle, appuyée sur le rebord de la piscine. Ses cheveux mouillés tombaient en lianes fines et luisantes parfaitement réparties sur ses épaules, comme si un artisan s'était amusé à travailler la chose. Elle était tout simplement sublime, et, je me l'avouais sans même m'en rendre compte, terriblement sexy. "Une femme qui s'y connait en hockey, c'est presque plus rare j'ai envie d'dire, la plupart de celles que j'ai connu trouve ce sport trop violent." dis-je en souriant naturellement. "Trouvait..." finis-je comme un réflexe. Ma conscience me mit une bonne paire de gifle, juste ce qu'il fallait pour me faire regretter ce "réflexe" totalement déplacé. Pourquoi avait-il fallu que je sorte un truc aussi... glauque ? Un début d'anxiété vint sinueusement me rire au nez, mais je gardait bonne figure, relativisons, combien de chance y avait-il pour qu'elle ait compris le sens de cet ajout morbide...
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Mer 10 Juil - 9:30
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Lorsqu'il posa enfin son regard sur moi, j'eus le plaisir de voir naître un sourire sur son visage. J'étais subjuguée. Il était d'une simplicité si étonnante, si charmante que ça le rendait terriblement craquant. Et plus, je me fondait d'envie dans ses yeux, plus j'avais chaud. La fraîcheur même de l'eau ne pouvait rien pour moi. Une femme qui s'y connait en hockey, c'est presque plus rare j'ai envie d'dire Cependant, j'aperçus comme une lueur étrange de désespoir s'exprimer au timbre de sa voix. Ses paroles n'en étaient pas moins joyeuses. La plupart de celles que j'ai connu trouve ce sport trop violent, il marqua une petite pause avant de poursuivre, Trouvait... Je penchai doucement la tête sur le côté en fronçant très légèrement les sourcils. Hum, je compris très vite un homme malheureux. C'était bien évident, soit il s'était fait largué, soit c'était bien pire...
C'était rare pour un homme de montrer ouvertement ses cicatrices, ça devait sûrement être bien plus important qu'une simple histoire d'amour. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre, puis je baissai les yeux, réfléchissant un peu. Que devais-je faire ?
Je le regardai à nouveau silencieuse, puis détournai le regard. Mes parents sont morts dans le World Trade Center quand j'avais 8 ans. Je devins soudain pensive, baignée de nostalgie à la pensée de ce jour, où j'avais éternellement attendu leur retour à l'école... Je repris doucement mes esprits et posa mes yeux sur le jeune homme, puis lui souris doucement.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Mer 10 Juil - 23:07
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Un court silence suivit ma déclaration morose. La belle avait l’air pensive alors que je déglutissais, me disant que, clairement, elle était en train de me mettre dans la case des "cas sociaux". Ça aurait bien évidemment été mérité, jamais ô grand jamais je n’avais sorti ce genre de chose à quiconque ici à Cherokee. Je me contentais normalement d’éviter le sujet, ou balayais les questions, les flottements, d’un sourire, juste assez ambigu, pour laisser comprendre à mon interlocuteur que je n’avais aucune envie de parler de la chose. Mais elle, elle m’avait fait comme déraillé en une seule phrase. Je lui aurais presque donné une médaille si je n’avais pas eu tendance à trouver cet effet néfaste sur moi. La jeune femme interrompit alors mes pensées en se confessant plus clairement à son tour : « Mes parents sont morts dans le World Trade Center quand j'avais 8 ans. » dit-elle en détournant le regard. « Je… je suis désolé » lâchais-je alors presqu’instantanément. Je m’attendais à tout sauf à ça. Elle se confiait à moi sur un des évènements qui avaient sûrement dû marquer sa vie, alors qu’on venait tout juste de se rencontrer. Lui faisais-je le même effet que celui qu’elle me faisait ? Quoique je ne fusse même pas sûr de savoir si c’était elle qui m’avait tant déstabilisé au point de déraper verbalement. Peut-être était-ce mon sentiment de solitude, conjugué à la chaleur, et enfin, à la beauté du corps si parfait que la jeune femme mouillait dans la piscine. Cette équation me fit légèrement rougir, et je sentais mon pouls faire un sursaut lorsque j’osais enfin reprendre la parole. « Je peux vous demander votre nom ? Puisque vous connaissez déjà le mien apparemment… » dis-je pour changer de sujet, tout en esquissant un sourire et me redressant pour m’assoir en tailleur sur le transat, afin d’être bien en face d’elle, autant par politesse, que par… envie. Envie de m’engager plus "solennellement" dans cette conversations avec la belle anonyme.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Ven 12 Juil - 1:07
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Ma déclaration semblait avoir destabilisé le jeune homme qui s'empressa de me présenter ses excuses, comme s'il se sentait coupable d'avoir lancé le sujet qui fâche, mais je lui décrochait un grand sourire afin de le rassurer quelque peu: Ne vous inquiétez pas. Malheureusement, ce sont des choses qui font parti de la vie, et avec lesquelles nous sommes contraints de vivre tout au long de notre vie. Je marquai une petite pause avant de poursuivre, rabattant doucement une mèche de cheveux derrière l'oreille. On n'oublie jamais rien, on vit avec!.
Le jeune homme semblait réellement perdu dans le fil de ses pensées, ce qui m'intrigua au plus haut point.. En avais-je trop dit ? Pendant que je réfléchissais, je sentis soudain son regard se poser sur moi comme un voile effleurant tendrement mon visage d'une délicate douceur. Je relevai la tête pour croiser son délicieux minois, ne pouvant empêcher ce désir charnel de s'accroître d'avantage. Malgré mon corps qui trempait dans l'eau, je sentais cette ardente chaleur emplir tout mon corps de la tête au pied.
Je peux vous demander votre nom ? Puisque vous connaissez déjà le mien apparemment… me demanda t-il très interrogateur, sa voix brisant le silence. Je lui souris de plus belle, puis, puis soulevai mon corps afin de sortir du bassin, l'eau ruisselant vivement sur chaque centimètre carré de ma peau. De mes deux mains, j'empoignai ma chevelure et l'enlaçai dans une forte étreinte, d'où s'échappa une petite quantité d'eau. Je m'avançai près du jeune homme puis vins m'assoir sur la chaise voisine tout près de la sienne. Jill..., je lui souris doucement,Je m'appelle Jill.
Puis un instant plus tard, je poursuivis souriante: Je suppose qu'un homme tel que vous doit être très convoité auprès des demoiselles Mr White.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Ven 12 Juil - 19:40
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La belle m’étonnait en décochant un sourire tout en m’expliquant qu’elle avait su faire avec la mort de ses parents. Je me demandais si un jour, je parviendrais à arborer la même aisance en parlant de ce sujet délicat. Peut-être, avec le temps, elle avait bien eu plus d’une dizaine d’années pour s’y faire, je considérais ma plaie à moi bien plus fraîche, toujours ouverte, voir même béante. « On n'oublie jamais rien, on vit avec! » conclut-elle, et je n’avais que l’envie d’acquiescer, ceci dit, ma raison m’en empêcha, inutile de jouer les victimes et d’afficher encore plus mon mal aise, personne n’aimait sentir de la pitié, et je n’avais aucunement l’intention de lui en inspirer. Finalement, je réussis à changer de sujet en lui demandant son nom. Elle vint s’asseoir sur la chaise voisine à mon transat, prenant bien soin avant d’égoutter soigneusement sa chevelure assombrie par l’eau, et me le donna : « Jill... Je m'appelle Jill. » dit-elle le sourire aux lèvres. Je n’étais pas le genre à complimenter un prénom, puisqu’après tout, nous étions tous plus la victime du choix de nos parents qu’autre chose dans cette histoire, mais j’allais presque lui lâcher un truc idiot comme "J’aime bien les Jill", avant que, Dieu merci pour ma crédibilité, elle ne m’en empêche en reprenant : « Je suppose qu'un homme tel que vous doit être très convoité auprès des demoiselles Mr White. » Sa remarque me flattait, c’était comme une sorte de technique de rentre-dedans, destiné à me faire rire, ou lui renvoyer la gentillesse. Cherchait-elle vraiment à éveiller un tel intérêt chez moi ? Je répondais sans avoir la réponse à ma propre question, des fois, il valait mieux rester dans le doute après tout. « Je n’sais pas trop, en fait, je ne cherche pas spécialement… et puis ce genre de chose… » je levais la jambe pour lui montrer une de mes plus grosses cicatrices sur le mollet, dû à une opération après un match particulièrement violent, puis lui montrais une brûlure légère que j’avais dans le dos au niveau de l’omoplate. « …ça a tendance à me rendre moins attirant aussi je pense. » En réalité, très peu de gens remarquaient ces blessures, vu leurs emplacements et leur discrétion malgré tout, j’étais plus en train d’essayer de me justifier auprès d’elle, me trouver des excuses pour je ne sais quelle raison. Elle avait véritablement un effet des plus bizarres sur moi.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Dim 14 Juil - 0:22
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Je n'hésitais pas dire ce que je pensais, après tout il me plaisait, et je fus curieuse de savoir s'il faisait parti de ces athlètes qui se vantait d'être le fantasme de nombreuses nanas.. De plus ce petit sourire qu'il esquissait le rendait terriblement irrésistible. Mais visiblement , il semblait avoir absolument tout du parfait gentleman. Je n’sais pas trop, en fait, je ne cherche pas spécialement… et puis ce genre de chose…, je relevai soudain un sourcil, très intéressée par sa réponse. Il me montra ensuite quelque chose qui creusait son mollet et qui ressemblait à une méchante cicatrice, puis arbora une brûlure qui coloriait légèrement sa peau de velours, en s'empressant d'ajouter avec certitude: …ça a tendance à me rendre moins attirant aussi je pense.
Je ne pouvais m'empêcher de dévorer de mes yeux chaque centimètre carré de son corps, d'en imaginer le goût voluptueux de sa peau, sans parler de ses lèvres que je me languissais d'embrasser. Je lui souris à nouveau, rabattis une mèche de cheveux derrière mon oreille puis ajoutai avec passion.
Ce genre de chose parait insignifiant. Se dire qu'on peut avoir quelqu'un rien qu'en claquant les doigts est pire qu'un ennuis dont on se lasse très vite. Ce qu'il faut pour susciter un quelconque désir, c'est un challenge..., je marquai une pause puis le regardai droit dans les yeux quelque chose comme un interdit, qui se trouve juste à portée de main, qu'on effleure du bout des doigts, mais qu'on ne peut jamais attraper, et plus il se pavane sous notre nez, plus on le désire d'avantage..et le jour où l'a enfin, on est le plus heureux au monde. Je lui adresse à nouveau un sourire. Je suppose que vous n'êtes pas un homme qui ne se contente d'une femme qu'il peut avoir, mais bien au contraire, qui se bat pour l'avoir rien qu'à lui..
Je me mis soudain à rire. Désolée...je m'égare des fois. Je fis un petit signe pour revenir sur ses cicatrices. Détrompez-vous, il y a beaucoup de femmes qui trouvent ça éperdument sexy. Je jetai un coup d'oeil bref à l'horloge de la piscine et réalisa soudain que j'étais en retard. Ezechiel devait sûrement déjà m'attendre. Je me levai. Excusez-moi une petite minute, puis rebroussai chemin en marchant sur le bord de la piscine jusqu'à là chaise où j'avais déposé mes affaires. J'ouvris mon sac et en effet, eus l'horrible surprise d'avoir plusieurs appels manqués. Je renvoyai aussitôt un message pour lui annoncer que j'étais occupée avec le boulot et que je le rejoignerais plus tard. Je remis mon téléphone dans mon sac à main et attrapai ma serviette avant de rejoindre le jeune homme.Je vais devoir partir, je vous paye un verre ? demandai-je innocemment.
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits... Mer 17 Juil - 21:16
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La belle se mit à sourire à mes mots, et se lança dans une sorte de tirade, qu’on pourrait presque comparer à celle d’un Don Juan en bikini. Elle finit par conclure que j’étais sûrement un de ces hommes qui aimaient être gagné, mériter par la femme qui les désirait. Chose dont moi-même je n’étais pas vraiment sûr, cela faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas laisser aller à séduire ou être séduit. A dire vrai, suite à la mort d’Alyssa, dans un état d’ébriété certains, il m’était arrivé de coucher avec des inconnues que j’avais fuis dès le matin, couvert par la honte monumental que je m’infligeais, mais je n’avais aucun souvenir du "comment" on avait pu en arriver jusque... là. Je ne savais donc pas réellement quoi dire, et heureusement, une réponse n’était pas attendue puisque la belle enchaina en s’excusant, ce à quoi je répondais rapidement : « C’est rien, j’comprends c’que vous voulez dire… » en hochant la tête faiblement. Elle revint finalement sur mes petites confidences physiques que j’avais fait un peu plus tôt : Détrompez-vous, il y a beaucoup de femmes qui trouvent ça éperdument sexy. Dit-elle avec un naturel déconcertant. Je souriais d’un air gêné, secouant la tête légèrement en regardant le sol à travers mon transat. On m’avait déjà fait la réflexion, et même si j’avais toujours du mal à gober la chose, venant d’elle, c’était assez intimidant et flatteur à la fois. Elle se leva ensuite, comme précipitamment, retourna à ce qui semblait être son sac avant de revenir, ce dernier à la main, sur le départ de toute évidence. Je vais devoir partir, je vous paye un verre ? me demanda-t-elle. Pris de court, et oubliant purement la promesse d’abstinence que je m’étais faite quelques heures plus tôt je répondais d’une traite « Le Shake it, ce soir, 9h, ça te va ? » Sans même m'en rendre compte, je tutoyais Jill, et acceptais d'aller boire un verre avec elle alors que je m'étais promis de ne pas boire aujourd'hui...
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Sujet: Re: Il y a des crimes qui devraient être interdits...