you're a freak

We, we dont have to worry bout nothing 'cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. They, they gonna see us from outer space, outer space. Light it up, like we're the stars of the human race, human race.

Rebecca n’a jamais été quelqu’un de difficile à vivre, bien au contraire. Certes, il lui arrivait d’être une peste quand on l’attaquait ou on attaquait sa famille mais ça, qui ne le ferait pas ? Personne. C’est dans la condition humaine de défendre ceux qu’on aime. Elle n’aimait pas qu’on s’en prenne aux plus faibles et elle essayait toujours d’être juste dans les choix qu’elle faisait. Elle se rappelle encore de la fois où tout le monde avait appris pour son frère caché. Elle n’avait que quatorze ans et elle ne le connaissait pas. Pourtant, elle s’est battue avec une de ses amies pour défendre ce frère qu’elle n’a jamais connu. Aujourd’hui, elle regrette amèrement de l’avoir fait. C’était un petit con avec elle, un petit merdeux bourré de fric. Il ne faisait que se nourrir de son mal pour la blesser et la rendre mal. Il était poussé par la vengeance mais ce qu’il ne savait pas c’est que Rebecca pouvait être redoutable comme adversaire. Et, pire depuis qu’elle était quelque peu instable. Alors, ils se vouent une guerre qui n’a fait que commencer. Elle était fière d’elle de savoir qu’elle connaissait une tueuse à gage au pire des cas mais, elle ne s’en servirait jamais contre lui, contre personne. Elle ne ferait que le menacer ou lui faire peur, rien de bien méchant. Parce que, malgré tout, elle l’aimait au fond. Il restait son petit frère et jamais elle ne pourrait se résigner à le détester totalement. Jamais. Même si lui ne se gênait pas pour le faire et ça la blessait un peu plus profondément parce qu’elle savait que le jour où il aurait besoin d’elle, elle serait là alors que lui n’a pas été là. Lui n’a fait que lui pourrir un peu plus son existence lorsqu’elle était au plus bas.

Elle était au travail et allait bientôt pouvoir partir. Il lui tardait de rentrer et de prendre un bon bain relaxant. Elle en avait besoin vu la rude journée qu’elle venait d’avoir. et puis, l’heure de rentrer sonna et, lorsque son patron arriva pour lui donner une dernière tâche à faire avant de partir, elle refusa prétextant un mal de tête abominable. Il n’insista et elle lui promit de le faire le lendemain matin à la première heure. Il fut satisfait de cette promesse et lui souhaita une bonne soirée. Elle lui sourit, lui souhaita à son tour une agréable soirée et elle partit. Lorsqu’elle fut dehors, elle respira un bon coup et prit sa voiture. Une fois arrivée devant chez elle, ce qu’elle vit l’énerva. Bon sang, il avait aussi peu de considération pour lui-même pour faire une telle chose. Franchement, rôder autour de la maison de sa demi-sœur afin d’y chercher je ne sais quoi, c’était bas. Très bas. Elle se gara et sortit de sa voiture en trombe. « Tu fous quoi Marlon ? » Elle le regarda avec rage. « T’as perdu ta boucle d’oreille ? » Elle se moquait de lui, ouvertement. Elle était vraiment agacée par son attitude mais aussi par cette haine qu’il vouait à son frère, son père et à elle. ils n’avaient rien fait. Enfin si, leur père ne l’avait pas éduqué, certes. Mais, Edouard et elle n’avaient absolument rien demandé dans cette histoire alors, elle trouvait ça gonflait qu’il leur en veuille. « Barres-toi Marlon ou j’appelle les flics. »