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 Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »

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MessageSujet: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyMer 3 Juil - 23:13






Andrew Charlie Owens




の IDENDITY CARD
Cherokiens, Cherokiennes, laissez-moi me présenter, je m'appelle Andrew Charlie Owens mais ici, mon surnom c'est Drew, mais peu de gens l'utilisent. Je suis né un certain 14 février 1986 (ce qui est assez ironique, sachant que j'ai un dégoût pour l'amour et un véritable blocage émotionnel) dans cette magnifique ville qu'est Cherokee. Oui oui, si vous savez compter sur vos petits doigts j'ai 27 ans. Je ne vis pas dans un carton, bien au contraire, pour payer tout ça je suis coursier 5 jours sur 7 dans une entreprise de management ; les deux jours restants, je me consacre à mes études de français, par correspondance. ce qui fait que mes revenus sont plutôt pauvres. On dit de moi que je suis Mystérieux, je me cache derrière des mensonges et des fausses réalités. Je ne veux surtout pas qu’on découvre mon secret, qu’on connaisse mes blessures. Alors je prends l’apparence d’un garçon heureux, joyeux, fêtard, qui préfère rire que pleurer. Mais personne ne sait combien je suis en colère, combien la rage me nourrit. Je suis dévasté par ce destin cruel. Je ne supporte plus mon existence. Je ne supporte plus de voir ma mère ainsi. J’aimerai retourner dans mon passé et n’avoir plus le sentiment d’être devenu adulte trop tôt. Mais je me contente de survivre. Pourtant, je suis fatigué de mes mensonges. J’aimerai être vrai, montré qui je suis véritablement.  Je suis donc Agréable, Fêtard, Amusant, Charmeur, Attentionné (mais je ne le montre jamais aux autres), Responsable, Méticuleux, Travailleur, Attentif, mais je suis aussi Impulsif, Secret, Manipulateur, Mystérieux, Distant, Froid, Drogué, Colérique, Impassible, faussement Désintéressé, Désagréable, Joueur, Pessimiste de ce fait je fais partie des Heart Breakers. On m'arrête souvent dans la rue pour me dire que je ressemble à Jamie Dornan, mais franchement, je suis plus beau !  




の THIS IS WHO I AM
Amour: Andrew n’a jamais eu de relations amoureuses. Il n’a eu que des coups d’un soir, ne désirant surtout pas s’attacher. Et pourtant, même s’il a eu plusieurs partenaires sexuelles, cela ne lui est jamais venu à l’esprit d’essayer une relation. Il est totalement effrayé à l’idée même d’y penser. Blocage émotionnel, il déteste revoir celles avec qui il a partagé une nuit, parfois deux. Et il se contente alors d’ignorer, plus par crainte, même timidité, que pour avoir une attitude de goujat. Car sincèrement, il est surtout effrayé à l’idée d’être moins attirant, moins désirable, d’être plus « lui » et de déplaire. Il n’a jamais invité une fille chez lui, car il vit avec sa mère et qu’il ne veut surtout pas qu’on découvre son secret.  

Amitié: Andrew a quelques amis, plus d’ailleurs des collègues ou des ex-lycéens. Mais il n’a aucun véritable ami, qui connait son histoire entière. Il se refuse à ouvrir aux autres ses plaies et son passé. Il se cantonne à sa fausse vie qu’il construit, et se satisfait de cela. En effet, il vit dans le mensonge et c’est une réalité accablante, mais compréhensible. Sa seule amie sincère, et même mère, est sa voisine, qui a environ 78 ans. Soutien inaliénable depuis son enfance, il lui raconte sa vie, ses interrogations, ses déboires. Elle, elle le considère comme son fils, n’ayant jamais eu d’enfant à elle.

Collection: Andrew collectionne tous les dessins que sa mère faits. Cette collection plutôt étrange, est pour lui, une évidence. Il n’arrive pas à se résoudre à jeter les créations de sa mère. Il a donc une boîte entière, pleine de ses « œuvres ». Du dessin, à la pâte à modeler, il a une forme de besoin de garder tout cela, même s’il sait que c’est purement inutile. C’est son jardin secret. Les infirmières sont pourtant au courant de cela, et elles gardent les dessins de côté, touchées par ce garçon. Il est persuadé qu’elles ne savent pas.

Drogues & autres : Andrew fume, boit et se drogue. Accro à la cigarette et à toutes sortes d’alcool, il ne consomme cependant que le joint, la cocaïne et la LCD, n’ayant jamais touché à l’héroïne. Il ne prend que rarement de LCD, n’aimant pas particulièrement les effets que cette drogue apporte. Si, il apprécie le joint parfois, il est véritablement abonné pendant ses soirées à la cocaïne. Cependant, il ne consomme jamais en dehors de ses fêtes. Il se sent parfaitement dépendant de la cigarette, mais aucunement de la cocaïne ou du reste. En revanche, il se complait à croire qu’il n’est pas un brin alcoolique, alors qu’il boit de façon récurrente.

Études: Andrew n’a pas du tout eu des études brillantes. Accaparé dans ses mensonges, il n’a fait qu’atteindre vaguement la note suffisante pour passer en classe supérieure. Certains professeurs se sont opposés de nombreuses fois à son passage, mais certains étant au courant qu’un accident avait touché sa famille, sans connaître l’étendue des dégâts, le faisaient passer par pitié. Arrêtant les études après le lycée, il a repris récemment l’Université en faculté de français, faisant cependant ses études par correspondance. Il s’y investit assez et réussit plutôt bien, même s’il n’a pas le temps pour s’y plonger et améliorer ses résultats pour atteindre l'excellence.

Mère: Suite à son accident, sa mère a eu un grave traumatisme crânien. Perdant alors ses facultés mentales, elle souffre de gros problèmes neuro-comportementaux. Ayant la mentalité d’une enfant de deux ans, elle ne sait plus se faire à manger, se doucher seule, effectuer toutes les choses de la vie d’un adulte. Elle parle un langage très haché, et est très souvent sujette à des caprices, crises de colère. Des aides-soignantes, infirmières, aides à domicile, s’occupent d’elle tout le temps où Andrew n’est pas là. Celui-ci demande aussi à sa voisine de garder un œil sur elle et sur l’appartement, quand il sort le soir.  

Travail: Andrew est coursier dans une grosse entreprise de management. Discret, il exécute son travail sans plaisir, mais de façon rigoureuse. Rares sont ceux qui le connaissent dans l’entreprise. Seul les stagiaires ou quelques personnes au plus bas de l’entreprise, le remarquent. Et même s’il espère un jour pouvoir partir de cet endroit et faire quelque chose qu’il lui plait, il se satisfait de sa situation. Il lui arrive de travailler en intérim, le dimanche, pour se faire un salaire plus important. Il touche aussi des allocations et aides pour l’handicap de sa mère. Il a aussi touché les expertises médicales de ses parents, qui s’élèvent à énormément d’argent. Il garde cela et évite d’y toucher, sauf en cas de gros problèmes.

Passion: Andrew a une passion pour la littérature. Il a toujours aimé cela et il affectionne particulièrement la littérature française. Il a de grandes bibliothèques et n’hésite pas à acheter des livres quand il passe devant une librairie. Il est passionné par les œuvres de Boris Vian, de Sartre et de Camus. Mais depuis peu, il s’ouvre à d’autres auteurs, voulant lire un maximum de classiques.


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Divers et variés: Trois tatouages au total, un sur les côtes, un simple ensemble de numéros qui signifie la date de l’accident de ses parents. Un autre sur le poignet, un losange, l’un des signes que sa mère arrive encore à dessiner correctement. Son dernier est la phrase « L’écume des jours », titre de l’œuvre de Boris Vian, tatoué à l’intérieur de son bras gauche. – Porte toujours un collier avec une dent de requin, offert par sa mère quand il n’avait que 9 ans –Affectionne particulièrement le whisky –Parle sur skype avec une correspondante française –Déteste la couleur rouge vif –Laisse pousser barbe et n’aime aucunement la raser –Déteste les lasagnes –Sait très bien faire la cuisine et s’occuper des enfants, étant donné qu’il a pris l’habitude avec sa mère.




の BEHIND THE MIRROR
PSEUDO ↬ Keibibong, mais vous pouvez m'appeler Manon ÂGE ↬ 18 ans PRÉSENCE SUR LE FORUM (4/7) ↬ Ca dépend des fois, et là comme c'est les vacances, ça peut varier PAYS ↬ France SCÉNARIO/INVENTE ? ↬ Inventé QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ? ↬ Je le trouve super, c'est léger, c'est joli, c'est agréable à lire et honnêtement, les gens ont l'air adorableOÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? ↬ Par H. Rebecca Taggart MOT POUR LA FINpqCREDIT ↬ Tumblr





Dernière édition par Andrew C. Owens le Jeu 4 Juil - 12:39, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyMer 3 Juil - 23:14





▲ MY DEAR STORY

Les lumières s’allument et s’éteignent, obsession incessante sur tes yeux obnubilés,  la drogue s’achemine à ton cerveau et plus rien n’existe sauf la musique qui bat à tes oreilles, lancinante et entraînante. Tu penches ta tête en arrière, humes l’air lourd et sensuel et puis contemples les corps mouvants qui glissent aux sons de notes brisées, frappantes. Soudain, des lèvres sur ta bouche et tu savoures cette passion brûlante qui irradie tes veines. Tes mains viennent naturellement se poser sur ses formes délicates. Ta langue joue avec la sienne. Elle souffle dans ton oreille. Elle lèche ton cou. Et tu abandonnes la raison et l’espoir. Tu n’essayes plus de comprendre, tu attends juste que tout s’arrête. Seul ton désir reste présent. Les souvenirs s’échappent, les contraintes aussi et tu tombes dans cette folie monstrueuse qui déchire tes entrailles comme ton âme. Tu oublies la personne que tu es, et te glisses dans les habits du mensonge, continuant de jouer avec le feu et d’attendre que ta peau se consume. Finalement, le but recherché est atteint. Perdre pied.

L'enfance a le goût du bonheur, sur tes lèvres éteintes

Ton enfance n’est ni fascinante ni tragique. Elle glisse sur des résonances platoniques, mais correspond aux attentes de cette famille simple qu’est la tienne. Tes parents se sont rencontrés sur leur lieu de travail, comme plus de 90% du reste de la population. Ils se sont mariés plusieurs années après leur premier baiser, dans une église d’un bourg où ils vivaient. Puis c’est l’achat d’une petite maison, dans cette région de l’Iowa pendant que les prix de l’immobilier n’avaient pas flambés. Ils se sont installés aux alentours de Cherokee, prenant plaisir dans cette petite ville chaleureuse et sympathique. Après plusieurs années à profiter de cette vie tranquille ils ont eu leur premier et seul enfant : Andrew. Naissance joyeuse, et enfance semblable, tu as grandi au milieu d’un amour toujours présent. Les jours défilaient tendrement, l’écrin du bonheur logeant entre tes mains. D’anniversaires en anniversaires, de Noël en Noël , les années ont filé, le temps s’échappant de tes doigts entrouverts, trop heureux pour le retenir. Et aujourd’hui, lorsque tu ouvres les albums pleins de souvenirs, tu réalises combien, tu aimerais retourner en arrière. Ne jamais retrouver l’horreur de ta situation, la douleur dans tes entrailles. L’enfance n’était qu’une magnifique magie qui brillait de mille feux. L’enfance n’était qu’une fascinante utopie, dont les rêves s’acheminaient aussi vite que les pensées. Ou rien n’aurait pu détruire la petite famille Owens.

21 grammes brisés sur le sol

Mais tout a son revers. Même l’ennui et la simplicité. Tu n’avais alors que 10 ans. Passant bientôt au collège, tu vivais dans l’harmonie des jours, ton sourire épousant tes lèvres. Tu avais des amis, une famille aimante. Ni de palais, ni de riche royaume. Ni de taudis, ni de pauvre débris. Vous faisiez partis de la classe moyenne, ayant assez d’argent pour partir parfois en vacances, trop peu pour choisir des destinations exotiques et aphrodisiaques. Et vous vous sentiez parfaitement comblés par votre existence parfois monotone, mais sans explosions désastreuses et dévastatrices.  Pourtant, vous ne pouviez échapper à cela. Personne n’y échappe. Tu essayes de te souvenir des événements. De rassembler le vrai du faux. De comprendre. Mais rien ne peut te révéler la vérité. Ni la foi, ni les croyances. Ni l’espoir, ni la colère. Rien ne peut te donner les clés des secrets du Destin. Peut-être ne les a-t-il pas lui-même ?
Tout cela s’était passé trop vite. Ils avaient pris la voiture pour aller faire des courses. Ils le faisaient rarement, n’étant pas loin de la grande surface avoisinante. Mais aujourd’hui, ils voulaient acquérir une table de terrasse. L'été apportait des plaisirs insoupçonnés et des désirs incongrus. L'été donnait des lumières chatoyantes à la vie. Tu étais assez grand pour rester une heure ou deux, seul, chez toi. Sauf qu’une ou deux heures s’étaient considérablement transformées en quatre, cinq heures. Jusqu’à recevoir ce coup de téléphone. Tu attrapas le combiné, le cœur bringuebalant dans ta poitrine, les viscères au bord des lèvres…les mauvais présages,  ils s’imprégnaient dans l’âme pour ne plus en sortir. Une voix éteinte te demanda ton prénom. Tu répondis, les mains moites. Puis on te conseilla de t’assoir, de continuer à parler. On te conseilla de vivre, alors que tu sentais la mort dans chacun des trémolos de cette voix inconnue qui avait des allures de faucheuse. On te conseilla de survivre, d’être fort. Tu avais envie de mourir et de tomber dans les faiblesses de ton âge. Il y avait eu un accident. Un camion avait percuté la voiture. Une lumière qui gêne le regard, un moment d’inattention, un soupir, même un éternuement, pouvait être la cause de ce tragique événement. Mais cela n’était pas l’important, l’essentiel. Ce qu’il y avait de terrible, c’était l’état de ta mère et de ton père. Et si ce dernier allait s’en sortir, les choses étaient radicalement différentes pour elle. Brisée, détruite, écrasée sur le sol, comme on écrase l'espoir, elle avait perdu ce qu’il lui restait de son humanité. Elle était une coquille vide, où l’âme finirait un jour par s’échapper. L’âme, elle pesait 21 grammes…et tu savais, que ta mère l’avait perdue.

Derrière les rideaux opaques

Tu n’étais pas de ceux qui croient aux miracles. Tu crachais sur Dieu, tu crachais sur ses dogmes, tu crachais sur les écrits et tu crachais sur la Terre. Tu crachais sur le monde, tu crachais sur les principes. Tu crachais sur le bonheur. Tu crachais sur elle. Sur lui. Sur ces parents qui n’avaient pas trouvé la porte du Nouveau Monde, l’Eldorado. Sur ces parents qui s’étaient laissés crever d’une façon ou d’une autre. Lui, en buvant des alcools trop forts et en fumant des cigarettes trop douloureuses. Elle, en oubliant d’être mère, d’être femme, d’être adolescente, d’être enfant. Elle n’avait plus que quelques années après sa naissance, son cerveau ayant supprimé l’évolution de sa personne. Elle parlait un langage qui se perdait dans le vent, et qui ne résonnait que pour la souffrance et la culpabilité. Elle se contentait de contempler des murs, de gribouiller des feuilles blanches, de s’extasier devant des dessins animés pour enfants. Elle se contentait d’être vivante, laissant à son fils, à  toi, le fardeau d’annoncer ces quelques mots : « Ma mère a 48 ans, mais mentalement, 2 ans. Non, ça ne s’arrangera pas. Mais elle reste ma mère. » C’était une prière, une façon de se convaincre…qu’elle restait ta mère. Mais tu savais qu’elle ne l’était plus. Pas complètement. Tu allais à l’école avec les marques du passé, les souffrances du présent et la colère trop présente. Tu essayais de grandir, entre les rendez-vous avec le psychologue, avec les infirmières qui t’expliquaient comment t’occuper d’elle. Tu essayais de grandir avec ce père qui rentrait tard, puant l’alcool. Tu essayais de grandir avec ce père qui ne revint jamais. Il avait pris ses affaires. Il avait chassé l’horreur. Il avait chassé la culpabilité. Il t’avait laissé. Il t’avait laissé…la crever serait ta solution ? Te faire crever sinon ? Tu ne savais plus, alors tu avais fermé les portes de l’appartement, enfermant la réalité, la feutrant derrière des rideaux opaques.

Je suis un mensonge

Tu avais fait semblant pendant le reste de ta vie. Tu allais au collège, puis à l’école, affichant des sourires, rigolant et continuant de vivre inlassablement. Tu te glissais dans la peau d’un garçon joyeux, fêtard qui faisait rire les autres pour  se sentir vivant. Mais quand tu rentrais chez toi, tout disparaissait. Une infirmière s’occupait d’elle pendant tes absences. Ensuite, c’était à toi de prendre le relais. Tu avais grandi trop vite, appris des horreurs trop rapidement. On t’avait volé ton adolescence. On t’avait volé ta vie. Et c’était la rage au cœur que tu avançais. Pour ne pas finir aux services sociaux, tu faisais semblant que ta mère allait parfaitement bien. Mensonges, sur mensonges, tu faisais mine qu’elle avait oublié un rendez-vous avec les professeurs ou qu’elle était une femme très surchargée par son travail. Elle devenait cette mère absente pour d’autres raisons, que les véritables. Te liant d’une amitié profonde avec la voisine, celle-ci se chargeait de t’aider dans les papiers administratifs ou encore de se faire passer pour ta mère, quand la situation était impossible à éviter. Survivant par ces mensonges, tu recevais des aides handicaps qui étaient destinés à ton père normalement, ainsi que l’argent des expertises médicales. Celui-ci n’envoyait jamais un sous. Tu espérais qu’il soit mort…parce que de toute façon, il l’était pour toi. « Voilà, la vie, j’en ai bavé, mais je survis. JE SURVIS ! » Tu n’y croyais pas toi-même. C’était destiné au vent, peut-être aux étoiles. Cela ne redonnait pas la foi. Cela ne t’apportait rien. Cela ne voulait rien dire.

Les nuits sous ces néons et ces lumières âcres.

Tu t’étais perdu, tu avais arrêté de croire au bonheur. Arrêtant tes études à l’université, tu avais été pris comme coursier dans une grande entreprise. Le reste du temps, quand tu ne t’occupais pas de ta mère, tu te meurtrissais dans l’alcool, la drogue, dans la fête. Tu devenais cet homme de la nuit, tu tombais dans la démence de ces instants. Un verre, puis deux, puis trois. Une pilule, puis deux, puis trois. Un rail, puis deux, puis trois. Tu ne rêvais plus de caresses au réveil, tu ne rêvais plus de ton enfance. Tu ne rêvais plus de rien, tu te contentais de ce cauchemar constant qu’était ta vie. Et c’était toujours mieux de tomber dans les synapses floues de son esprit, que de contempler inlassablement la réalité. Alors tu préférais crever dans les bras d’une femme, le sexe prenant des allures d’oxygène. Tu préférais crever dans des lieux où personne ne pouvait savoir, où ta mère n’existait plus. Tu préférais crever et la nuit était un cimetière des plus délicieux. Quand tu te réveillais, dans ces lits que tu ne connaissais pas, tu prenais tes affaires, allais travailler, zombie, détruit. Puis tu rentrais de nouveau, tu t’occupais d’elle, tu contemplais trop longtemps l’oreiller près de son visage, comme si c’était la solution. Mais tu ne pouvais pas. Malgré tout, elle restait ta mère et tu avais l’espoir que les souvenirs ressurgissent et qu’elle sorte de sa torpeur enfantine. Tu attendais son sommeil, tu te matais un film, même un porno, en fantasmant car c’était encore gratuit de rêver. Tu te réfugiais dans tes pensées, et si rien n’arrivait à te satisfaire, tu repartais dans les ombres mystérieuses de ces nuits trop longues et sous les lumières de ces lieux trop glauques. Tu buvais à nouveau, tu finirais par claquer, tu le savais. Pourtant, un jour, ta voisine avait insisté pour t’offrir tes études à l’université. Par correspondance, certes, mais au moins, il y avait un espoir qui se dessinait. Passionné de littérature et notamment des œuvres françaises, tu avais étudié depuis le collège cette langue. Tu la maîtrisais plutôt bien, mais tu rêvais surtout de découvrir ce pays. Alors tu avais décidé, pour l’entrevoir d’une façon ou d’une autre, de t’inscrire à la faculté de français. C’était devenu ta dernière chance de survie.


Dernière édition par Andrew C. Owens le Jeu 4 Juil - 13:04, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyMer 3 Juil - 23:16

Bienvenue sur le forum calin 
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyMer 3 Juil - 23:17

Je l'ai déjà dit sur la CB mais Bienvenue parmi-nous et bon courage pour ta fichounette fire roule
Si tu as la moindre question, le staff est là pour toi ! ♥️ pq 
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyMer 3 Juil - 23:19

Je me répète mais bienvenue ♥
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyJeu 4 Juil - 9:13

Bienvenue hii
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyJeu 4 Juil - 11:37

Merci de votre accueil bave 
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyJeu 4 Juil - 12:03

Bienvenu parmi nous
Très bon choix avatar j'aime beaucoup
Au plaisir de te croiser en rp
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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » EmptyJeu 4 Juil - 13:12







Bravo, toi aussi t'es schizo maintenant !




Félicitation mon bichon, t'as été validé !
Avant tout je tenais à te dire que tu le sais déjà mais c'est fou à quel point t'écris extraordinairement bien, les phrases sont parfaites, c'est très fluide et très agréable à lire, puis ce personnage est juste géant, j'ai vraiment hâte d'en lire plus ! Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » 2278722097 .
Tu peux dès à présent te promener librement dans Cherokee, mais pour ne pas te perdre, voici un petit topo des choses les plus importantes !
Avant tout, il ne faut pas oublier de te recenser à cet endroit, il faut avouer que ne pas exister, c'est pas cool ! Être seul, c'est pas le top, on va pas se mentir, alors je te propose de créer ton petit carnet d'adresse et ainsi répertorier tes amis, ennemis, amants enfin bref, ton entourage ! Dans la vie, on fait tous quelque chose, qu'importe si on est chômeur ou président des Etats-Unis, on a un métier ! Je t'invite à le recenser ici ! Ainsi que ton logement, dormir dans un carton c'est bien, un lit, c'est mieux ! Après avoir fait tout ça, il te faut une famille, peut-être ta moitié, alors n'hésite pas à faire des scénarios (3 au maximum !) La visite guidée touche à sa fin, tu vas enfin pouvoir voler de tes propres ailes et si jamais tu n'es pas totalement confiant(e), rends-toi à cet endroit où la bible de l'intégration est à ta disposition ! Petit(e) Chérokien(ne), bienvenue parmi nous encore une fois, et bon courage pour la suite !

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MessageSujet: Re: Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »   Andrew Δ « L’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. » Empty

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